Démarches du CQST pour améliorer la sécurité de la Route du Condroz

La nouvelle quête du Saint-Graal ou les démarches du CQST pour améliorer la sécurité de la Route du Condroz, entre les arrêts de bus Mairie d’Angleur et Église du Sart Tilman.
Un article précédent vous avait informés de nos démarches entreprises en vue d’améliorer la sécurité de la route du Condroz. Nous sommes désolés de devoir écrire que nos démarches s’apparentent à la quête du Saint-Graal, en tout cas sur deux points : notre obstination et l’absence de toute action de la part des autorités concernées
Les problèmes :

– La vitesse : Elle est limitée à 70km/h mais elle n’est pas respectée comme l’indique une lettre de Monsieur le Bourgmestre de Liège adressée le 02/03/2020 à notre président. Selon une analyse de la police, des contrôles effectués montrent que 56 % des conducteurs montants et 72 % des conducteurs descendants sont en excès de vitesse. – La sécurité des passages pour piétons. Les personnes, dont de nombreux enfants, empruntent les transports en commun. Ils sont amenés à traverser la route du Condroz, dans des conditions difficiles, l’hiver notamment (obscurité, pluie et neige). Ces traversées sont peu signalées et ne jouissent pas d’un éclairage spécifique.

Nos Démarches et la réponse des pouvoirs concernés

Notre première démarche a été faite début 2020, il y a deux ans et elle a généré la réponse de Monsieur le Bourgmestre de Liège. Nous nous sommes en même temps adressés au SPW Direction des Routes de Liège. Après de nombreux rappels, nous avons reçu un courrier de réponse en juillet 2020 nous informant que : • la vitesse limite de 70 km/h est en adéquation avec la configuration actuelle des lieux, la mise à 50 km/h impose une adaptation de l’infrastructure pour renforcer le caractère urbain de la zone et son financement nécessite l’intervention du ministère des travaux publics, • l’Opérateur des Transport de Wallonie (OTW) a un projet d’extension de la bande réservée au bus, • une vérification du niveau d’éclairage au droit des passages piétons sera réalisée et, le cas échéant, prévoira un éclairage spécifique, • la situation de la zone concernée pourra être discutée lors d’une réunion de la Commission Provinciale de Sécurité Routière (CPSR). En nous renseignant sur internet, nous y avons lu que celle-ci pouvait inviter d’autres interlocuteurs intéressés tels que les comités de quartier. Nous avons tenté de nous y faire inviter sans résultat concret. En désespoir de cause, début novembre, nous avons écrit au Ministre responsable de la Mobilité et à la Ministre responsable de la Sécurité. A la mi-décembre, nous avons reçu un courrier de réponse de cette dernière ; dans les grandes lignes, elle confirme les informations contenues dans le courrier reçu de la Direction des Routes de Liège . Elle se chargera de mettre notre dossier à l’ordre du jour d’une prochaine réunion de la CPSR qui « analysera la situation et proposera des actions en vue d’améliorer la sécurité sur la N680. ». Elle nous indique aussi que le contrôle de la vitesse sur cette voirie est du ressort de la police locale et que ses services peuvent mettre à la disposition de la police des moyens matériels pour faciliter ces contrôles.

Conclusions.

Notre première réaction est le découragement devant la grande inertie que nous opposent les autorités. Bien entendu, la crise sanitaire que nous connaissons depuis deux ans ne facilite pas les contacts qui ne peuvent plus se faire que de manière épistolaire. Les démarches entreprises ne nous semblent pas apporter de résultats probants. Nous comptons poursuivre nos démarches mais nous serions heureux de recevoir une aide d’un de nos lecteurs mieux introduit que nous dans les arcanes de l’administration.

A. Martens.

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